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Archives Mensuelles: août 2016

Petite annonce…

NADIA CAPT

 

 

 

 

 

 

 

Le Théâtre Toursky, 16 Promenade Léo Ferré à Marseille (13003) propose, entre septembre et décembre 2016, un programme d’une rare richesse. On pourra applaudir entre autres Christophe Alévêque, Pierre Arditi, Évelyne Bouix, Michael Lonsdale, Richard Martin, directeur et fondateur de Toursky, dans un spectacle tiré de Des souris et des hommes de John Steinbeck, ou Le mariage de Figaro de Beaumarchais… La soprano Patricia Petibon interprètera des mélodies de Gabriel Fauré, Reynaldo Hahn, Francis Poulenc, Erik Satie. On célébrera également le centenaire de la naissance de Léo Ferré. N’oublions pas Au secours, les mots m’ont mangé de et avec Bernard Pivot.

Pour plus de précisions, s’adresser à :

Nadia Dhoukar, secrétaire générale, au 06 61 71 08 52, developpement@toursky.fr

 

 
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Publié par le août 29, 2016 dans Uncategorized

 

W.C. Fields, Fields président !

Célèbre de son vivant l’acteur comique, scénariste, écrivain, homme de music-hall, W.C.Fields (1880-1946) a fait les beaux jours des citoyens incorrigibles, dont il faisait évidemment partie. La parodie de son programme électoral, on la trouvera dans ce livre. Tirons-en profit : rions du malheur des autres ; grommelons, ça évitera de nous engager. Envoyons valdinguer les bons sentiments. Soyons imprévisibles. Que les bonnes résolutions servent d’appât aux abrutis. Bien se comporter en public n’exclut pas la frénésie. Il n’est pas donné à tout le monde de décevoir avec tact. Cette recommandation de W.C.Fields : « Quand vous avez un lion aux trousses, ne perdez pas de temps à vous changer ». Soyons équivoques, la société nous en sera reconnaissante. Notre saltimbanque s’est fait connaître par ce mot plaisant : « Quelqu’un qui déteste les enfants et les chiens ne peut pas être tout à fait mauvais ». Nous avons tous connu quelqu’un de respectable. Un célibataire endurci, acariâtre, deux chats sur les genoux, odieux avec les enfants ; par ailleurs une crème d’homme. C’est en entassant les histoires comiques que W.C.Fields conforte son éthique en s’inclinant vers l’éthylique. Ne soyons pas dupes des apparences. N’hésitons pas à couler à coups de revolver un cuirassier qui apparaît sur un écran de télévision. W.C.Fields nous manque. À cause de ses extravagances qui ont fait tant de bien à des centaines de milliers d’individus.

 

Alfred Eibel.

Éditions Wombat, 119 p. 15 €. Parution 1er septembre 2016.

 
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Publié par le août 29, 2016 dans Uncategorized

 

Mathias Zschokke : Courriers de Berlin

« Les rumeurs négatives qu’on lance

se répandent à la vitesse du vent, croissent

et sont presque impossible à éliminer ».

Mathias Zschokke (*)

À force de lire, par goût, par obligation, on tombe parfois sur un de ces bouquins qui vous donnent l’impression de contenir la connaissance des belles lettres. La vie de Zschokke est en perpétuel mouvement. Les voyages, les bonnes nouvelles suivies de problèmes d’argent, les complications domestiques les plus élémentaires, l’attention que Zschokke porte aux multiples manifestations artistiques font de cet homme un passionné attachant. Les plus infimes vibrations le font bondir. Avec lui une journée se doit d’être élastique. Zschokke a aussi ses côtés sombres. Un alliage de mélancolie, de crispation, d’énervement. Il taille des croupières à des confrères dont l’œuvre n’est qu’une pâle resucée d’un ancêtre. Une envie de partir, de s’exiler, le prend de temps à autre. Pour aller où ? Il estime que la société allemande a épuisé ses ressources de renouvellement artistique. L’altération des textes, des faits, des nouvelles du monde, de l’art, comment au bout du compte la supporter ? Il est temps de partir pour recharger ses batteries. Pour aller où ? Si vous aimez les SMS, les TEXTOS, les courriels, alors vous engloutirez ces 800 pages avec délice.

Alfred Eibel.

Éditions Zoé, 860 p. 25,90 €

(*) Mathias Zschokke est un écrivain suisse qui vit à Berlin depuis 1980. D’abord comédien, puis dramaturge, cinéaste, il a reçu le Prix Femina étranger pour Maurice à la poule en 2009.

 
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Publié par le août 29, 2016 dans Uncategorized

 

La concordance des temps, de Vladimir de Gmeline

Voici un bon roman d’aventures. Dans sa composition, dans sa tension, dans son réalisme, dans l’exotisme, toile de fond devant laquelle se jouent plusieurs parties. À Bornéo (Indonésie) une équipe de spéléologues s’apprêtent à explorer une rivière souterraine. Sont engagés dans cette affaire Éric et sa femme Catherine et Cyril. Une forme de solidarité les lie mais ils sont en pays étranger, ce qui pose quelques problèmes. La liberté qu’ils sont venus chercher s’avère limitée. Le climat, les forêts denses et humides, la pluie, les difficultés, les litiges, l’amour caché de l’un d’entre eux, la recherche de sensations fortes donnent à ce livre son pouvoir de séduction. Si ces explorateurs se démènent avec les saisons, l’auteur s’intéresse en priorité aux espaces mentaux de ses personnages. De vieux souvenirs remontent à la surface, la trahison montre son vrai visage, la mécanique qui semblait fonctionner entre les participants commence à se dérégler. La méfiance s’installe, crée un fossé entre les hommes, et la jalousie révèle ses mauvais côtés. Au bout du compte, les héros sont fatigués. Sensés se distinguer par leur caractère, ils révèlent leurs faiblesses. Le danger rôde parce qu’arnaqueurs, magouilleurs, voyous, attendent le moment favorable. De Gmeline note : « Les femmes d’expatriés comme partout dans le monde sont condamnées au luxe et à l’ennui, aux bonnes œuvres et à l’adultère ». Nous y voilà ! Un premier roman de cette tenue ne se raconte pas. L’auteur nourrit chaque épisode d’un nombre important de détails pour que l’histoire avance lentement, amenant de cette manière l’inexorable débordement. Qu’en aurait pensé André Armandy ? Qu’en aurait pensé Henri Fauconnier ?

Alfred Eibel.

Éditions du Rocher, 493 p. 22 €.

 
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Publié par le août 29, 2016 dans Uncategorized

 

Poupe de François Cérésa

Ainsi que l’écrivait André Gide, il y a des livres qui vous tombent des mains. Il y en a qui retiennent votre attention : celui-ci, par exemple. Davantage, ce livre semble avoir été écrit à votre intention. De plus, vous suivez page par page une vie dont vous semblez faire partie. Et puis, tant d’émotion contenue vous trouble, vous agite. Cet hommage au père disparu, François Cérésa le cerne de toutes parts, sans omettre de se mettre au centre de ce cercle qui rend ce livre encore plus saisissant. Comparaison et déraison font ici bon ménage. Dans tant de livres on sent que l’auteur se tient sur le rebord de son sujet que pour une fois que celui-ci fait partie de la mêlée, on ne peut que se réjouir. J’allais oublier ces écrivains qui à force d’avoir trop lu attrapent un style qui n’est pas du temps présent. Alors que Cérésa ne s’embarrasse pas de précautions langagières. Il y va franco avec sa prose bien de France, en direct, sans chichis, crue s’il le faut, sans saillies sinueuses, si bien que le lecteur se sent personnellement concerné. Chaque singularité de Poupe, sobriquet du père, rejoint quelque part le fils. D’un tempérament à l’autre. « J’étais un prolongement de toi, toi un prolongement de moi » écrit avec hâte, l’hommage s’accélérant, deux tronches s’affrontent pour le meilleur de leurs vies et pour les nids de poule de leurs réflexes, ce qui confère au père ainsi qu’au fils, une stature qui en impose. Car c’est l’affrontement de ces deux mémoires qui procure à ce livre son relief singulier. Tout y passe, la tolérance, le travail, l’amour, le parler juste qui sent la bonne truffe, le retour sur soi-même, la ferveur, l’insouciance qui se présente fortuitement et se justifie. Ici, Cérésa grimpe sur le mât de cocagne de sa jeunesse énumérant comme ça lui vient à l’esprit ce qui le constitue. Les célébrités prises dans les rets de la mémoire, les petits cambriolages mentaux, de l’admiration, de la tenue, les périls de la vie qui ne s’économisent pas, les westerns, le tennis, l’embouteillage des amitiés, de temps à autre une pincée de littérature, quelques excès. Ce livre déborde de générosité. Avoir un père, écrit Cérésa, avec qui il a échangé tout ce qu’il a pu « pendant plus d’un demi-siècle, c’est exceptionnel ». Nous disons en tournant les pages : en effet. Ce qu’il déroule est vrai, vrai de vrai, c’est peu dire ; on comprend quand il note « J’aime cette fermentation de souvenirs qui se recyclent autant qu’ils se conservent ».Sans se présenter comme un législateur de la mort ou comme un écrivain charismatique méditant sur notre disparition (c’est pour quand ?), Cérésa écrit en prévision de la vie traversée que « passer si peu de temps sur terre me saute aux yeux ». À nous aussi. « Dans la vie intellectuelle comme dans la vie de tous les jours, il serait bon d’avoir plus de sentiments (1) et moins de raisonnement ». Au rebut les idéologies, les théories, les doctrines, les thèmes dits majeurs, Cérésa s’en défait. Brusquement le livre se presse vers la fin, plus prompt encore sur les dernières pages et l’on comprend qu’on fuit à bride abattue ceux qui s’acharnent à lui indiquer le bon sens de l’Histoire.

Sans aller jusqu’à cette déclaration de Julien Benda qui dit à peu près qu’on ne saura jamais à quel point il aura méprisé ses contemporains, dans Poupe on sent quand même, ici et là, qu’on s’approche, qu’on aborde ce type de discours avec moins de véhémence. Disons le, ce livre nous touche à des points précis de notre sensibilité.

Alfred Eibel.

Éditions du Rocher, 274 p. 18,90 €. Disponible en librairie à partir du 1er septembre 2016.
(1)C’est nous qui soulignons.

 
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Publié par le août 29, 2016 dans Uncategorized

 

Rym Sellami : Démons roses (poèmes)

Rym Sellami est une jeune enseignante tunisienne qui publie son premier recueil de poèmes dans l’attente de s’atteler à son premier roman. Elle écrit : « Quant à moi, je préfère passer encore quelques années dans mon lit à siroter une réalité bâtarde » car cueillir la joie n’est pas simple. La vie est une partie de colin-maillard sans fin. La réalité toujours entachée ; elle l’est parce que les mots n’ont plus leur valeur d’origine. Le remue-ménage du monde va vers l’épuisement. La question posée : faut-il changer de vie ou changer la vie ? Le moyen d’y parvenir n’est-il pas freiné par des compromissions obligatoires ? Chez Rym Sellami la parole jaillit sous l’impulsion de l’actualité. Forcer la rime fait surgir l’absurde d’une situation. Soyons amoureux de la vie pour ne pas nous laisser surprendre par les supercheries qui excitent l’envie. La vie est une longue métaphore, un rituel dans la ritournelle. Les facéties anticonformistes de Rym Sellami font mouche. Riches en fables, riches en audaces, riches en moqueries. Soyons l’Ali Baba de notre propre destin. La bonne formule : écouter, regarder, dédaigner les obstacles, les entraves. Chez Rym Sellami les pensées se succèdent l’une l’autre, l’une à côté de l’autre, longues, brèves, elles naissent l’une de l’autre comme chez Nazim Hikmet. Nous ravit son appel à la confiance, à la sagesse.

 

Alfred Eibel.

Éditions Edilivre, 188 p. 16,50 €

 
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Publié par le août 14, 2016 dans Uncategorized

 

Dissimulons ! de Noël Herpe

Dans une prose comprimée, Noël Herpe enfile un chapelet de petits incidents, dérisoires peut-être, significatifs à coup sûr. Pour moi, plutôt tenté d’écrire ce qu’ils m’inspirent. Que la société est un conglomérat de petites lâchetés. Pris séparément, les individus ramènent à eux ce qu’ils peuvent. Mal fondés, ils persistent dans leurs illusions. Mal embouchés, les affronter est inutile. À les observer on hésite entre répulsion et résignation. Le monde est faux comme une fausse table Boulle(1) parait vraie. Dans ce petit livre, le perpétuel recul de la part de celui qui raconte les faits, aussi divers soient-ils, pose la question de sa présence au monde. Où est ma place s’interroge le narrateur ? Y-a-t-il une place libre ? Quand il n’en a pas, comment en trouver une ? Et si au bout du compte le plaisir était d’être exclu ? Trépas, triche, trucage, turpitude … La vie est trop étourdissante pour s’y compromettre. Changer de sexe, se déguiser en femme, n’est-ce pas en dernière analyse une autre manière de s’exclure ? Lisez ce petit livre quand vous saisira l’envie de vous habiller en femme de manière qu’il soit difficile de vous reconnaître. Pierre Drachline écrivait en 2013 : « Puissiez-vous être des loups solitaires et fraternels. Loin de la meute et des hauts murs de la raison ! ».

Alfred Eibel.

Éditions Plein Jour, 73 p. 11 €.
(1)André-Charles Boulle (1642-1732). Ébéniste français, créateur d’un type de meubles luxueux recouverts de marqueterie, d’écaille et de cuivre enrichis de bronzes ciselés.

 
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Publié par le août 14, 2016 dans Uncategorized

 

Pierre-Alain Tâche, La quête continue

L’action de Pierre-Alain Tâche, recueillir des frémissements. Il se balade à travers la France, saisit ce rien qui inspire ; il en retient l’empreinte. L’immédiateté du poème est un jeu de mémoire. Savoir jongler avec différents éléments. Le poète amorce des impressions, s’étonne, enchante avec délicatesse tout en variant l’éclairage. Ses textes ressemblent à la composition d’un tableau. Il sait où mettre la touche finale en n’omettant pas la saison. Devant une rivière, il admire « la tresse lente et terreuse des eaux ». Parfois la déception lui crée un désordre moral. Il place un oiseau à l’endroit exact où le texte se pousse. Il veut un chant profond, il s’interroge sur « la solidité des mots ». Il y a dans chaque morceau de ce volume ce qu’on nomme « le beau plaisir de la langue ». C’est quoi la poésie ? Une manière d’abolir le temps, une forme de réconciliation avec soi-même, une escapade, un dernier salut à la nostalgie qui s’estompe. Ce poète discret va jusqu’à l’effacement. Pas tout à fait cependant. Ses textes s’arrêtent une fraction de seconde avant de s’évanouir. À lire Pierre-Alain Tâche à voix haute, il arrive d’entendre des vers raciniens. Semblablement à Gustave Roud, notre poète ouvre des brèches de lumière « dans l’obscurité des jours ».

Alfred Eibel.

Éditions de la Revue Conférence, 112 p. 19 €.

 
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Publié par le août 1, 2016 dans Uncategorized

 

Alain Paucard, La France de Jean Gabin

La politique des auteurs ou la politique des acteurs ? Entre les deux Alain Paucard balance car Jean Gabin est un cas. Non seulement il parle juste, non seulement il fait passer des situations misérables dans ses films les plus passables, mais il fait passer dans ses meilleures réalisations des personnages qu’il rend envahissants au bon sens du mot au point d’imaginer qu’il a réalisé le film à lui tout seul. Pourtant Carné, Duvivier, Grémillon, Grangier, Renoir, étaient derrière la caméra. Certes à quoi il faut ajouter qu’il incarne chaque fois la France, et cette France là, le public en redemande. Gabin est un Français qui s’adresse à d’autres Français. Il symbolise le pays dans la variété de ses citoyens. Si John Wayne représente l’Amérique westernisée, Jean Gabin endosse sans difficulté le costume de ses personnages comme s’il ne les avait jamais quittés. Qu’il interprète un flic, un truand, un paysan ou un homme d’État, c’est à la fois Gabin incontestablement et le personnage qu’il interprète. Et si d’aventure se trouvaient dans la salle quelques uns de ces spécimens, ils se reconnaîtraient sans difficulté. Gabin attire scénaristes, façonniers, producteurs, cameramen, tous à son service, tous le genou ployé, afin que le notable ou le chef cuisinier que Gabin est censé représenter soit incontestable. À l’avenir, les historiens si prompts à compulser des archives seront tenus de se faire projeter les films de Gabin s’ils veulent mesurer la température de l’époque. En quittant ce livre, trop court à notre gré, rendons justice à Alain Paucard d’avoir érigé un édifice incontournable. « La fusion des talents des réalisateurs et de Gabin nous fait saliver ». Un conseil : ne sautez pas la préface de François Taillandier.

Alfred Eibel.

Éditions Xenia, 68 p. 11 €.

 
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Publié par le août 1, 2016 dans Uncategorized

 

Armel Guerne, l’Annonciateur de Charles Le Brun et Jean Moncelon

Que doit-on retenir d’Armel Guerne (1911-1980) ? Pour ma part, sa traduction stupéfiante de Moby Dick d’Herman Melville, de Mardi, un embarquement allégorique, satirico-philosophique, une traversée de type Everglades, des ouvertures par lesquelles on s’échappe, mais ô combien de richesses poétiques, d’illuminations, de carrefours spirituels, de vies à deviner, tant d’affectation, tant de doutes, qui amènent l’œuvre poétique d’Armel Guerne à des accents prophétiques. Visionnaire, âme insurgée, dans Le testament de la perdition (1961), il a des points communs avec Frédéric Prokosch (1908-1989), grand explorateur des espaces mentaux. Il rejoint quelque part le poète Robinson Jeffers (1887-1962) lorsqu’il noue la contemplation de la nature à la mort ; lorsqu’il s’adonne aux explications symboliques de la nature. De même que pour le poète Armand Guibert, il s’agit chez Armel Guerne de distinguer « les heures vraies parmi celles qui ne le sont pas », de débusquer le mal partout où il se dissimule. Armel Guerne le solitaire se tient droit dans sa petite loge qui le met à l’abri des tornades qui ramènent des objecteurs de conscience à la meute déchaînée, dans le but de rendre le monde désert par le ravage. Considérer, examiner, lié à l’invisible, le poète a passé sa vie les yeux grands ouverts, a ressenti des battements violents et déréglés du cœur. On ne s’étonnera pas qu’il rattache son œuvre entre les choses qui naissent les unes aux autres : Nerval, Baudelaire, Rimbaud, sans omettre Hölderlin et Novalis.

 

Alfred Eibel.

Éditions Pierre-Guillaume de Roux, 194 p. 20,90 €.

 
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Publié par le août 1, 2016 dans Uncategorized