RSS

Hélène Rochette : Le Paris de Claude Sautet

11 Oct

Classes tous risques : La cavale du début, le rythme que Claude Sautet comparait à un batteur de jazz (exemple : Buddy Rich). Claude Sautet est nourri de jazz, de cinéma américain, de littérature américaine. Nombreuses photos, d’entretiens, d’informations inédites. Tout y est depuis l’enfance, l’adolescence, les difficultés, la brume de Carné, Paris sous tous les angles possibles, un ciel chargé. Les bistrots, les restos, caboulots et autres troquets. C’est l’univers dans lequel Claude Sautet fait évoluer ses personnages. Copains, potes, poteaux, sans oublier l’amour. Le cinéma de Claude Sautet tient à une ambiance particulière. Dans les accolades tout est expression. La bouffe crée de la solidarité et la DS fait partie de la figuration intelligente. Ses films sont des rencontres improbables. Des amitiés solides, des moments magiques, le rire. Des instants presque religieux, les amours manqués. Tous sont installés autour d’une longue table mais au fond d’eux-mêmes ils demeurent seuls. Il faudrait rééditer les romans de Claude Néron, si proche collaborateur de Claude Sautet. Nous pensons qu’il y a, dans Max et les ferrailleurs, épars sans doute, des éléments personnels liés à Claude Sautet. Et quand on l’a connu, on se rend compte à quel point le film Nelly et Monsieur Arnaud est autobiographique.

Alfred Eibel

Album Éditions Parigramme, 19,90 €.

 
Poster un commentaire

Publié par le octobre 11, 2020 dans Uncategorized

 

Laisser un commentaire