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Archives Mensuelles: janvier 2015

Jean-Richard Bloch et Jean Paulhan, Correspondance 1920-19

Cette correspondance reflète les dissonances d’une époque, la tentation révolutionnaire de Jean-Richard Bloch (1884-1947), la réflexion de Jean Paulhan (1884-1968) sur le sens des mots ou celui qu’on leur donne, la volonté forte de comprendre son temps, bref, le basculement de l’Europe, les années sombres, la solide amitié entre les deux écrivains, difficile mais exigeante. En résumé, le kaléidoscope d’une époque de grande création littéraire enrichie de mille notes utiles.

Alfred Eibel

Éditions Claire Paulhan

342 p., 36 €.

 
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Publié par le janvier 27, 2015 dans Uncategorized

 

Élémentaire, mon cher Voltaire !, de Frédéric Lenormand

Madame du Châtelet tant chantée par Voltaire a des soucis. Sa servante a été retrouvée assassinée dans un placard. Liée à Maupertuis, d’un orgueil insoutenable, la police aux trousses, Voltaire vole au secours de la belle marquise ; aligne les mensonges, se déguise, joue des tours pendables aux forces de l’ordre tandis que le lecteur découvre un Voltaire sacripant.

Alfred Eibel
J.C. Lattès, 312 p., 18 €.

 
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Publié par le janvier 27, 2015 dans Uncategorized

 

Sur les toits d’Innsbruck de Valère Staraselski

Avoir besoin physiquement de souffle et de silence ; chercher dans la montagne quelque chose de très ancien, un écho familier, c’est le but que s’est assigné Katherine en explorant les Alpes autrichiennes. Que la montagne soit magique. Elle le devient lorsqu’elle rencontre Louis, un Français, expert en bois et un chevreuil blessé. Une sorte de plénitude de la divinité se manifeste, une réconciliation entre l’homme et la nature loin des niches écologiques.

Alfred Eibel

Le Cherche-Midi éditeur, 137 p. 12,50 €.

 
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Publié par le janvier 27, 2015 dans Uncategorized

 

André Fraigneau ou l’élégance du phénix de Bertrand Galimard-Flavigny

L’insubmersible André Fraigneau (1905-1991) refait surface dans ce livre d’entretiens, de textes, de chroniques, de témoignages. Dans la lignée de Stendhal, cet écrivain part à la recherche du bonheur évanoui, en Allemagne, en Grèce, en Italie, à la rencontre, comme le suggérait un jour Jean Lorrain, de « l’harmonie éternelle des choses ». À travers « la république des bars », Fraigneau très loquace, ressuscite chaque matin ; surpris par la beauté du monde. Aux questions oiseuses, il répond par l’art. En littérature peu importe le sujet, compte une forme de gravité légère, une sensibilité particulière, semblable « à une certaine circulation du style dans les phrases, comme la circulation du sang ». Fréquenter l’œuvre de Fraigneau est un remède contre les temps absurdes que nous vivons.

Alfred Eibel

Éditions Séguier, 232 p. 21 €.

 
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Publié par le janvier 27, 2015 dans Uncategorized