Nous sommes en présence d’un petit monde de combinards, d’un lettré proche des saisons les plus vives, de drôles de pistolets, d’une fille hardie, de deux frères filant un mauvais coton et d’un avocat obèse. Ces marginaux soliloquent, ferraillent, font cliqueter le langage, pas trop portés qu’ils sont sur le boulot. Homère bateleur, Alain Guyard, multiplie les Ulysse au milieu de mille traverses et pousse le lecteur à rejoindre ceux qui refusent les normes d’une société pétrifiée.
Alfred Eibel.
Le Dilettante
224 p., 18 €.